Fetba, le film

Un court extrait du documentaire qui a été diffusé à la Crtv, à Canal 2, TV5 Monde et sur plusieurs autres chaînes de télévision dans le monde. Ce film est même utilisé comme support de cours dans certaines universités occidentales.
(You can watch the full version of this movie in English on CultureUnplugged.com.)

Infos générales:

  • Réalisation: Visa Coopération
  • Editeur: Manganelli Distribution
  • Promoteur : Sa Majesté Raymond Tchakounté II
  • Images et montage: Philippe Bellime
  • Son: Jean Jacques Bellime
  • Texte et voix off: Daniel Touraton
  • Mixage audio: Frédéric Mabrut
  • Photos: Carlos Da Costa
  • Catégorie: Documentaire – Société
  • Tous publics (-10)
  • Durée: 52 min
  • Année: 2005

Infos techniques:

  • Zone: 2
  • Langue: Français
  • Sous-titres: NA
  • Bonus: Photos, Clins d’oeil (scènes du tournage), Face à la presse (reportage sur France3 dans le 19|20 – édition Auvergne).
  • Bande son: Stéréo
  • Format image: 16/9

Visa d'exploitation

Attestation d'Artiste


Témoignage de sa Majesté, Dr. Tchakounté Raymond, à l’issue d’une expérience culturelle vécue à Paris avec le grand Manu Dibango, icône de la musique mondiale…

Robert Brazza, présentateur d’émissions, m’avait invité dans les studios d’Africa No 1 à Paris. C’était en juin 2005. J’étais appelé à y présenter au public, mon film documentaire, intitulé, « Cameroun – Fetba – Renaissance d’un village ».

Réalisé à Clermont-Ferrand en France, à Fetba (localité située dans le groupement et l’arrondissement de Bazou, dans le département du Ndé à l’Ouest au Cameroun), et à Bazou proprement dit, ce film est un long métrage documentaire de 52 minutes, dont le tournage s’est étendu sur deux années consécutives (2004-2005).

Dans le cadre de son émission ce jour-là, Brazza me fit savoir qu’il y aurait un invité surprise pendant cette présentation.

J’eus quelques 15mn d’entretien avec Brazza sur mon film au profit du public, avant l’arrivée de l’invité surprise. Après cela, Brazza marqua un petit moment de silence, puis, l’ayant rompu, il annonça aux fans de la chaîne panafricaine la plus écoutée dans le Monde, le nom de l’invité surprise. Il le nomma : Manu Dibango.

Je vis le grand Manu Dibango (l’icône du saxophone, dans sa silhouette d’un Duke Ellington ou d’un Isaac Lee Hayes), faire son entrée en studio. Nous étions désormais trois en studio: Manu, Brazza et moi.

Je m’étais levé comme par réflexe pour faire honneur à cette figure emblématique, à ce virtuose de la musique mondiale. Il était tout heureux de me voir comme si nous avions déjà eu une rencontre autrefois. Pourtant que non.

Je fus davantage heureux de voir qu’il avait répondu de façon spontanée à l’invitation de Brazza, pour mon compte. Il avait accepté de venir soutenir mon film documentaire…, un documentaire sur l’Afrique.

J’avais vu en Manu un homme humble, modeste et surtout très engagé dans son élan, dans sa volonté d’accompagner, d’encourager les artistes, les cinéastes et autres hommes de culture dans le monde.

Notre entretien à trois fut détendu, convivial et surtout communicatif entre nous. Les fans qui nous suivaient ce jour-là, furent comblés.

A travers son commentaire, Manu mit en valeur mon œuvre cinématographique qui monta d’un cran, d’un bonus dans les ventes.

Manu, Brazza et moi, avions immortalisé notre passage ce soir-là, à Africa No.1 par des photos dont l’une d’elles est ici illustrée :

Sur la photo, de gauche à droite :
Le grand Manu Dibango – l’icône de la musique mondiale, Sa Majesté Dr. Raymond Tchakounte de Fetba et Robert Brazza, animateur d’Africa N°1.
C’était en juin 2005 à Paris, dans les studios d’Africa N°1, lors de la présentation du film-documentaire « Cameroun. Fetba. Renaissance d’un village ». Sa Majesté Tchakounte est le promoteur de ce long métrage documentaire de 52 minutes.

J’avais vécu cet autre instant de rêve, ce moment de ma vie d’homme du septième art, avec la présence de Manu à côté de moi.

Ce soir (où Brazza présentait mon film-documentaire, qui en fait, était déjà en train de faire le tour du monde), reste mémorable.
Après cet interview entretien, je pris le métro à l’intérieur de Paris, puis le train pour la ville de Clermont-Ferrand (mon fief du tournage), pour un repos bien mérité.

Bien des années plus tard, Manu et moi, nous nous sommes retrouvés au Hilton hôtel à Yaoundé en présence d’un des ses fils. Il me présenta à son fils et me dit ceci : « Cher ami, tu crois que je t’ai oublié. Je voyage partout dans le monde, au moment de mes concerts, avec le DVD de ton film sous mon aisselle, pour faire sa promotion ».

Je fus très marqué, bouleversé par les propos d’un homme de cette carrure artistique, ce d’autant plus qu’en me le disant, il me brandissait le DVD du film que je lui avais remis en 2005.

Sacré Manu.
Je sais que tu es avec Sango Jésus-Christo. Alléluia ! Alléluia…